Monsieur le rapporteur général, il est vrai que nous avons déjà eu ces discussions, et nous les aurons probablement encore puisque nous nous opposons à la vision politique que vous défendez aujourd'hui. Nous avons le droit de continuer à défendre une vision alternative de la société. Si je vous ai demandé d'argumenter vos réponses à nos amendements, c'est parce qu'ils ont été pensés avec des associations – et contrairement à d'autres, peut-être, nous mentionnons les noms des organismes au nom desquels nous soutenons des amendements. Je doute que ce soit toujours le cas lorsque des amendements sont inspirés par des lobbies privés. Les débats en commission sont importants, mais la discussion en séance l'est tout autant, en présence de l'ensemble des députés – je ne suis pas membre de la commission des finances, par exemple. J'estime donc que nous devons obtenir des réponses, au nom de nos concitoyens qui se mobilisent sur des sujets majeurs.
Si nos amendements sont repoussés, nous les présenterons à nouveau l'année prochaine. Comme vient de le rappeler M. Alain Bruneel, la France a pris des engagements en matière d'aide publique au développement mais ne les respecte pas. Désormais, il faut des actes. Si vous votez en faveur de nos amendements visant à augmenter la taxe sur les transactions financières, peut-être pourrez-vous accomplir un premier acte en ce sens.