Que les choses soient claires : j'ignore si l'amendement de M. Julien-Laferrière sera ou non retiré, mais si c'est le cas, je le reprendrai.
Je pense pour ma part qu'il faut aller jusqu'à un taux de 0,5 % pour la taxe sur les transactions financières. Cela ne mettrait pas les financiers sur la paille : au plan mondial, en quarante ans, de 1975 à 2015, le produit intérieur brut a été multiplié par 15, la capitalisation boursière par 50 et le montant des transactions boursières par 300. Beau témoignage de la financiarisation de l'économie ! Nous avons tellement besoin d'argent aujourd'hui ; le Gouvernement répond à chacune de nos demandes que l'on ne peut rien faire parce que l'argent manque. Or nous proposons là quelque chose de magnifique et qui obtient l'adhésion de plusieurs groupes. Il faut que le Gouvernement revienne sur sa position et que nous adoptions ces amendements, parce que cela peut être important pour les finances de l'État.