Monsieur Door, il faut faire correspondre les propos que nous tenons, en commission, dans l'hémicycle et en circonscription. Il faut être cohérent ! Pour ma part, je constate que nous baissons les impôts des Français, tout en gardant l'objectif de rétablir les comptes de la sécurité sociale et en prenant en compte la demande populaire. Si vous n'approuvez pas cette démarche, je vous encourage à ne pas voter en faveur des baisses d'impôts si vous devez regretter qu'il y ait moins de recettes ensuite, car, en général, les deux sont liés !
Monsieur Vallaud, j'ai encore plus de mal à vous suivre. Nous sommes à vos yeux responsables de situation dans les hôpitaux et vous déplorez que l'ONDAM ne soit pas assez élevé. Certes, la population vieillit et les besoins sont accrus. Peut-être peut-on en effet considérer que les 4,6 milliards d'euros de dépenses supplémentaires d'assurance maladie ne sont pas suffisants, au regard de ce que nous constatons sur nos territoires. Mais je note que, lorsque vous étiez aux responsabilités, chargé d'élaborer un certain nombre de textes financiers, l'ONDAM était inférieur à 2 %... Pardon de le dire, mais nous rattrapons vos bêtises, monsieur Vallaud ! L'ONDAM était à 1,8 %.