Oui, l'hôpital est malade, mais j'ai été surpris par ce qu'ont dit beaucoup de nos collègues : ils ont évoqué un infarctus brutal, qui serait survenu en 2017, alors que j'ai plutôt l'impression qu'il s'agit d'une insuffisance cardiaque patiemment entretenue depuis de nombreuses années.
Il faut évidemment des budgets – et nous sommes au chevet de l'hôpital – mais aussi un équilibre entre le budget de l'État et celui de la sécurité sociale, qui sont intimement liés : le budget de l'État est également un aspect capital. Il faut, par ailleurs, une certaine visibilité sur l'avenir pour structurer l'ONDAM et les investissements. Monsieur le ministre, quelles précisions pouvez-vous nous apporter à propos des transferts envisagés entre l'État et la sécurité sociale dans le cadre des compensations de recettes, étant entendu que le PLFSS pour 2020 prévoit qu'il n'y aura pas de transferts de la sécurité sociale vers l'État ?