Notre système de santé se caractérise aujourd'hui par un financement lié à une tarification qui se fonde essentiellement sur l'activité. On ne s'intéresse pas ou peu, dans le cadre du levier financier, à la qualité des soins et à la coordination entre les différents acteurs de santé. La réforme qui a été annoncée en février dernier a pour objectif de corriger la situation en orientant les financements vers la qualité, la prévention et la coordination. Dans le cadre de la mission qui m'a été confiée, j'ai travaillé sur la transformation du financement des urgences : il me semble nécessaire d'envisager, à la place de la seule tarification à l'activité, un financement prenant en compte plusieurs paramètres, tels que la population desservie, l'activité et la qualité des services, dans l'objectif de recentrer nos services d'urgence sur leur mission première – l'urgence –, sans impact financier pour les hôpitaux. Pouvez-vous exposer les orientations que vous souhaitez pour le financement des services d'urgence ?