Il s'agit toujours des biosimilaires, qui pourraient être source de 300 millions d'euros d'économies – excusez du peu. Je suis d'avis qu'il faudrait repenser complètement la loi de 2016 : au bout de trois ans, le décret d'application n'a toujours pas été pris, ce qui montre bien qu'il y a un problème. Cela dit, nous ne pouvons pas nous passer de la possibilité d'une substitution par des biosimilaires. En la matière, perdre encore quelques années, ou même quelques mois, serait dommageable. Je propose donc que la substitution d'un groupe biologique similaire spécifique soit autorisée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour un certain groupe de produits. Nous pourrions ainsi gagner un peu de temps.