Il va de soi que, dans le cadre nos travaux, l'approche doit être médicale. Ces derniers mois, nous avons reçu des éléments d'information relatifs à l'impact thérapeutique de la prescription des substances issues du cannabis. J'accueille donc favorablement l'idée d'expérimenter, dans un cadre clair et précis et pour une durée limitée, la prescription et l'utilisation de cette substance, à deux réserves près.
La première touche à la précipitation. On l'a dit à plusieurs reprises, une mission d'information commune à ce sujet est prévue et nous apportera des éclaircissements. Sur un sujet aussi délicat, peut-être serait-il judicieux de surseoir quelque temps ?
Ma seconde réserve rejoint la préoccupation exprimée par notre collège Quatennens : dès lors que le cannabis est prescrit, il doit être produit : quid de la fourniture ? Irons-nous vers une production d'État pour alimenter des laboratoires ? Intellectuellement, je peux accepter cet amendement, à ces réserves près. J'ai besoin d'avoir plus d'informations. La question de la production notamment est essentielle.