Vous allez penser que je me répète, mais il se trouve que j'ai tenu récemment une conférence de presse au cours de laquelle des journalistes m'ont demandé comment on pouvait faire en sorte que les médecins s'installent là où on en manque. C'est dire combien ce sujet importe aux gens. Vous le connaissez bien, monsieur le rapporteur général, vous qui aviez fait des propositions en la matière dans un excellent rapport, et il reste extrêmement prégnant. À chaque fois que l'on en parle dans une réunion publique, l'assentiment est général : je pense donc qu'on en viendra, d'une manière ou d'une autre, au conventionnement territorial, tant les gens sont à bout, et la situation désespérée. Il n'y a rien de pire pour un habitant que d'être privé de l'accès à un médecin référent. Quand vous avez fait le tour de plusieurs cabinets médicaux sans trouver personne, vous sentez l'angoisse monter. Si l'on ne parvient pas à instituer des aménagements réels – et non des mesures à la marge –, il faudra réguler, d'une manière ou d'une autre. Cela s'imposera, comme ce fut le cas l'an dernier. Mon amendement AS852 poursuit la même finalité que l'amendement AS830, mais selon des modalités différentes.