Nous proposons qu'une cartographie des zones sous-dotées en établissements disposant d'unités adaptées de gynécologie obstétrique soit établie et transmise à la Cour des comptes. Cela permettra d'évaluer les nécessaires ajustements devant faire suite à une politique territoriale catastrophique ces dernières années dans le secteur. Nous proposons également que le Conseil d'État mette en place un seuil à partir duquel les établissements publics et privés de santé devront proposer aux femmes des prestations d'hébergement. Faire peser sur ces établissements une telle contrainte nous semble une aberration, alors qu'on n'a de cesse de demander aux hôpitaux de faire des économies. Ce dispositif est anxiogène et cynique.