À l'origine de ce fonds d'indemnisation, il y a une carence de la puissance publique et de l'industrie. L'alerte a été lancée à partir des années 1960-1970. Puis, en 2011-2012, le rapport Bonnefoy-Primas et celui de l'IINSERM sont publiés. Pourtant, il a fallu attendre longtemps avant que les molécules en cause soient retirées du marché. Du reste, certaines d'entre elles sont encore sur le marché aujourd'hui, pour des raisons économiques. Nous considérons donc qu'il ne faut pas opposer prévention et réparation, et qu'une participation, même symbolique, de l'État est nécessaire, car elle traduit une reconnaissance.