L'hôpital a eu à consentir toutes ces dernières années, y compris lors du dernier quinquennat, des efforts absolument considérables en matière de productivité. Chacun en est conscient, vous comme nous. Aujourd'hui, il n'y a plus de poche de productivité et nous devons nous demander si nous pouvons voter un ONDAM hospitalier à 2,1 %. Pour nous, ce n'est pas possible. Nous formulerons des propositions destinées à trouver des voies pour financer l'investissement dans l'hôpital. Quand la ministre dit qu'elle a mis sur la table la question des rémunérations, cela veut dire que ce n'est pas pris en considération. Où trouvera-t-on les financements sinon au sein de l'ONDAM ? Le côté « C'est pas moi, c'est Murphy », c'est sympa la première année mais là, nous sommes tous placés face à nos responsabilités parce que ça brûle.
Sur la non-compensation, j'entends les bonnes dispositions qui sont les vôtres, monsieur Véran. Je suis prêt à mettre des idées en avant et je compte sur votre soutien pour qu'elles aboutissent.