Je tiens tout d'abord à remercier les rapporteurs pour la qualité de leur travail. Le délai nécessaire à l'élaboration de ce rapport reflète la difficulté des États membres de l'Union européenne à collaborer sur la question migratoire et plus particulièrement sur la répartition des demandeurs d'asile. La question migratoire se double en réalité d'une interrogation sur le droit d'asile qui s'impose aux pays européens conformément aux valeurs de l'Union européenne. Je souhaiterais poser deux questions : d'une part, le rapport met en relief les initiatives de certains États membres pour mettre en oeuvre une coopération informelle renforcée en matière de répartition automatique des demandeurs d'asile. Quelle appréciation portez-vous sur ce régime à deux vitesses de la répartition des demandeurs d'asile ? Estimez-vous que cette voie devrait être poursuivie dans l'hypothèse où les négociations communes ne progresseraient pas ? D'autre part, la future Commission présidée par Mme Ursula von der Leyen, pourra-t-elle apporter un souffle nouveau permettant à l'Europe de progresser sur ces sujets, et si oui, de quelle manière ?