S'agissant du mécanisme de relocalisation, on constate une Europe à deux vitesses. La France a participé au dispositif, et la coopération avec la Grèce et l'Italie a bien fonctionné. Notre intention n'est pas de donner des leçons, mais de trouver les moyens d'avancer en s'appuyant sur des constats. À cet égard, notre rapport comprend une liste de propositions, parmi lesquelles : la refonte de la solidarité européenne en s'appuyant sur des dispositifs connexes à l'asile, comme le développement de voies légales ; l'harmonisation des procédures d'accueil ; l'exercice effectif du droit d'asile en garantissant le respect des droits fondamentaux ; le refus du concept de pays tiers sûrs. Il s'agit donc d'avancer de manière volontariste, en garantissant le respect des droits fondamentaux.