Nous sommes confrontés à une Europe, non pas à deux, mais à trois vitesses : les pays qui acceptent la solidarité – notamment la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, le Luxembourg ; ceux qui la refusent – notamment la Pologne, la République tchèque et la Hongrie ; ceux qui attendent – essentiellement les pays du Nord. Ce blocage nourrit le populisme nationaliste, cause du tort à l'Europe, et peut même causer sa perte.