Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, mesdames et monsieur les présidents de commission – je salue notamment la présidente de Sarnez, dont je viens de rejoindre la commission, et la présidente Thillaye, auprès de laquelle j'ai grand plaisir à exercer les fonctions de vice-président – , monsieur le rapporteur général de la commission des finances, messieurs les rapporteurs – que de beau monde ! – , mes chers collègues, le débat sur le prélèvement sur recettes de l'État au profit de l'Union européenne, qui nous réunit aujourd'hui, est véritablement celui de tous les paradoxes.
Ces paradoxes, il faudra les reconnaître et les surmonter. J'en relèverai quatre, que je tenterai, mes chers collègues, d'élucider devant vous.
Le premier de ces paradoxes est celui de Chantecler, ce glorieux volatile qui prétendait faire lever le soleil rien qu'en entonnant son puissant chant matinal. Je crains que nous ne soyons, dans ce débat et dans le vote qui suivra, les Chantecler du budget européen.
Nous nous sommes gravement interrogés, en commission des affaires étrangères, sur la nature du vote – pour, contre, abstention – que nous nous apprêtions à émettre, les uns et les autres, sur le PSR. Mais nous devons convenir que ce vote n'aura pas de portée réelle.