Nous avions demandé à General Electric de réviser son plan social afin de réduire les suppressions d'emplois. L'entreprise l'a accepté, et a diminué de 35 % le nombre d'emplois supprimés.
Nous avions demandé à General Electric de donner des garanties quant à la pérennité de l'activité des turbines à gaz à Belfort. Il nous a apporté toutes les assurances, notamment en matière de responsabilités et de fonctions.
Troisième condition, nous avions demandé à General Electric de garantir la diversification du site de Belfort. Celle-ci sera mise en oeuvre, notamment vers les activités aéronautiques dans lesquelles 223 emplois devraient être créés d'ici à 2023.
Les engagements pris par le Gouvernement devant les salariés de General Electric ont donc été respectés. Nous devons désormais nous assurer que des emplois seront effectivement créés dans l'aéronautique, que des investissements seront effectués et que le suivi du plan sera assuré. Je m'y suis employé jusque-là dans le cadre du comité de suivi, dont j'ai assuré la présidence, et nous continuerons – État, responsables publics – à veiller au bon déroulement du développement industriel du site de General Electric à Belfort.
Je tire une conclusion politique des négociations qui ont cours depuis plusieurs mois : lorsque le sens des responsabilités – notamment des salariés – l'emporte sur le renoncement ou la colère, l'industrie a un très bel avenir en France.