Vous me posez deux questions, monsieur Naegelen. Concernant tout d'abord l'application du plan pour les urgences que j'ai présenté en septembre, je rappelle que les protocoles de coopération feront l'objet d'une prime supplémentaire de 80 euros nets par mois pour les professionnels qui s'engagent. Le premier protocole de coopération, qui concerne la prescription d'actes de radiologie par les infirmiers aux urgences, sera opérationnel le 1er décembre prochain. La Haute Autorité de santé travaille à l'élaboration de futurs protocoles de coopération, pour la réalisation de sutures, la prescription d'examens de laboratoire ou encore la réorientation des patients vers la médecine de ville.
Vous m'interrogez également au sujet de la place des médecins et des professionnels paramédicaux dans les instances chargées de suivre le plan. Bien évidemment, la réponse est positive. Dans les instances nationales comme dans les instances régionales, les soignants seront conviés aux réunions de suivi du plan au niveau national, que j'anime régulièrement au sein de mon ministère. J'ai également demandé aux agences régionales de santé de piloter un plan qui associera l'ensemble des professions soignantes, les médecins et les professionnels paramédicaux.
Nous ne pourrons pas construire le système de santé de demain en imposant des décisions d'en haut. Il n'y a d'ailleurs pas de recette miracle : nous avons besoin de tous les acteurs de santé auprès de nous.