Le Gouvernement, comme l'Assemblée nationale et le Sénat, est tout entier engagé derrière son agriculture. Nous ne pouvons pas faire fi de notre histoire et de notre patrimoine alors que nous serons bientôt 9 à 10 milliards d'habitants sur Terre et que nous sommes plus de 66 millions en France. Il faut nourrir les habitants de la planète et nourrir les Français.
Comme je le disais tout à l'heure, nous avons la chance d'avoir une alimentation excellente et l'agriculture la plus durable du monde. Cette agriculture doit prendre le tournant de l'agroécologie, et elle le fait. Les chambres d'agriculture et les agriculteurs eux-mêmes en sont les acteurs : depuis 2018, 10 % des agriculteurs de France pratiquent l'agriculture biologique, 6 000 conversions ont été opérées et 12 000 jeunes agriculteurs se sont installés, ce qui correspond à peu près au remplacement de celles et ceux qui partent à la retraite chaque année.
Aujourd'hui, l'agriculture est confrontée à deux problèmes. Premièrement, je le répète, les critiques systématiques ne sont pas tolérables. Deuxièmement, comment demander aux agriculteurs de faire toujours plus pour la transition, tout en utilisant moins de produits phytosanitaires, s'ils n'ont pas les moyens de vivre ? Le Gouvernement s'est donc engagé dans cette démarche pour faire remonter le revenu des agriculteurs.