Comme chaque année, la discussion du PLFSS a constitué un temps fort des travaux de la commission des affaires sociales.
Nous avons d'abord entendu le premier président de la Cour des comptes, lequel a présenté son rapport sur l'application des lois de financement – une source toujours très précieuse d'informations et d'analyses. Aussi, il me semble important de rappeler que l'ensemble des députés sont reconnaissants à la Cour des comptes de jouer pleinement son rôle d'assistance auprès du Parlement, qui lui est assigné par la Constitution. Nous avons ensuite reçu les ministres, qui ont pu répondre aux questions des commissaires et entendre de vive voix leurs préoccupations.
Je ne peux faire autrement que rappeler l'une d'elles, qui a fait l'unanimité entre nous. Elle a trait, une fois de plus, aux délais d'examen du texte. Avec un conseil des ministres se tenant le mercredi et un examen en commission le mardi suivant, des délais aussi contraints ne garantissent pas un travail serein et de qualité sur le texte, pour la majorité comme pour l'opposition.