Compte tenu des nombreuses contrepropositions qu'il a faites en commission, de la non-compensation de la baisse des recettes de la sécurité sociale par l'État, de la sous-indexation des retraites et des prestations sociales, de l'ONDAM trop bas et des efforts supplémentaires demandés à l'hôpital, mais aussi après les déclarations de M. le ministre de l'action et des comptes publics, le PLFSS constitue un catalogue de mesures minimes, qui ne répond en rien à la crise actuelle des hôpitaux, plus particulièrement des urgences.
Notre collègue Grelier a raison de dire que le Gouvernement est assis sur un baril de poudre. Je pense aussi qu'il ne pourra pas aller très loin comme cela ! Nous sommes un certain nombre à le craindre, malheureusement.
En dépit des intentions affichées, on ne s'y prendrait pas autrement si l'on voulait mettre davantage à mal l'hôpital public et détruire notre système de santé. Je serais un idiot utile si je ne le disais pas.
Pour des raisons certes différentes du groupe Les Républicains, mais avec la même détermination, vous comprendrez que le groupe Socialistes et apparentés vote en faveur de la motion de rejet.