Tout à l'heure, j'ai évoqué vingt ans d'efforts considérables demandés par tous les gouvernements à l'hôpital public et aux personnels soignants. Pour ce qui me concerne, je n'ai pas été pendant cinq ans au Gouvernement – j'ai même passé moins de temps comme conseiller à l'Élysée que vous n'en avez désormais passé comme ministre des solidarités et de la santé. Assumez vos responsabilités ! J'assume les miennes comme parlementaire et j'en suis responsable devant les électeurs.
Madame la ministre, j'ai formulé des propositions précises, discutables comme les vôtres – nous sommes prêts à en débattre. J'ai dit comme vous que la sécurité sociale faisait partie de notre patrimoine et que j'étais d'accord pour que se tienne un rendez-vous pluraliste qui réunirait les parlementaires de tous les bancs, les organisations syndicales et les usagers.
Madame la ministre, nous avons le droit de ne pas être d'accord avec vous. La richesse du débat parlementaire, ce n'est pas de faire taire les autres en prétendant que si on n'est pas d'accord avec vous, alors on est contre la France. Vous êtes contente de vous, madame la ministre,