Je parlais de salaires brut, non de salaires net, en mentionnant cette augmentation. Par ailleurs, votre question est utile, et c'est pour cela que M. le rapporteur général a proposé que le sujet soit examiné lors du printemps de l'évaluation.
Reste que la masse salariale, c'est aussi un mix d'emplois et de compétences, qui ne sont pas nécessairement exercés par les mêmes personnes. Donc, s'il y a moins d'intérimaires, si les structures salariales évoluent et si des salariés créent leur entreprise, comme cela s'est fréquemment produit dans cette période, cela doit être pris en compte.
J'observe, au vu des données qui nous proviennent des négociations annuelles obligatoires et des baromètres qui nous sont transmis par le secteur privé – que nous n'avons certes pas audité – , une progression, similaire à l'an dernier, du salaire brut des non-cadres de 1,8 %, soit un rythme supérieur à l'inflation. Voilà l'effet brut que je puis vous indiquer. Je ne le commente pas, nous aurons tout le loisir de le faire à l'occasion du printemps de l'évaluation.
Il me semble un peu hâtif de tirer des conclusions, même si les premiers éléments militent plutôt pour la mesure. Vous préconisez plutôt de lier la prime exceptionnelle – et qui a vocation à le rester, je vous l'accorde – à la signature d'accords d'intéressement, lesquels participent au meilleur partage de la valeur que vous appelez de vos voeux.