Madame la ministre, vous ne vous posez pas les bonnes questions. Demandez-vous plutôt pourquoi si peu de médecins souhaitent exercer comme généralistes libéraux à l'issue de leurs études.
Les médecins les plus jeunes, comme leurs aînés, se plaignent du fait que leur métier s'est fonctionnarisé. Ils passent la moitié du temps les yeux rivés sur leur ordinateur, occupés à des démarches administratives, si bien qu'ils ne disposent pas d'assez de temps pour se consacrer à leurs patients. Il faudrait retravailler la définition de la médecine, afin de renforcer l'attractivité de ce métier. Tel est le problème, mais vous ne le prenez pas en compte.