Il va dans le même sens que les précédents. Vous avez fait un premier pas en défiscalisant les heures supplémentaires ; nous vous proposons de faire le deuxième en les « désocialisant ». Nous voyons bien que nous avons besoin de lever l'hypothèque que font peser ces charges patronales pour encourager le recours aux heures supplémentaires. La suppression de ces heures supplémentaires a été à la fois une erreur économique, sociale et philosophique.
C'était une erreur économique, car l'argent gagné par les salariés était directement réinjecté dans le circuit économique. C'était une erreur sociale, car cette suppression privait les classes moyennes salariées et celles et ceux qui avaient besoin de ces heures d'un gain de pouvoir d'achat net. C'était enfin une erreur d'ordre philosophique de croire qu'en partageant le gâteau de l'emploi en un plus grand nombre de parts, cela donnerait à tous un accès à l'emploi, car ce n'est évidemment pas le cas.