Cet amendement, dont Véronique Louwagie est la première signataire, fait référence à la modulation du temps de travail pour les salariés à temps plein comme pour ceux à temps partiel, afin de leur éviter d'être exclus du bénéfice de l'exonération de charges salariales, mesure qui se voulait générale, et pour en faire profiter les salariés des services d'aide et d'accompagnement à domicile.
Dans ces services, en effet, la modulation du temps de travail est souvent généralisée et les salariés travaillent majoritairement à temps partiel. En outre, le secteur souffre d'un manque d'attractivité, dû notamment à la faiblesse des rémunérations. Dès lors, toutes les mesures permettant d'accroître le pouvoir d'achat des salariés concernés sont les bienvenues.
L'amendement propose, en somme, de prendre concrètement en considération ce que nous reconnaissons tous : la grande difficulté de ce travail et la nécessité de revaloriser les salaires de ceux qui l'exercent, très bien démontrées par le rapport Libault.