Notre extraordinaire modèle de protection civile, que nous portons tous, s'appuie très majoritairement sur le volontariat. Il ne s'agit nullement d'une question de clivage politique : comme l'a très bien rappelé Olivier Marleix, chacun a apporté sa pierre à l'édifice. Aujourd'hui, au vu de l'état actuel des urgences, nous devons aller plus loin – la ministre des solidarités et de la santé le sait d'ailleurs très bien. Dans mon département – dont je connais bien les modalités d'organisation des urgences – , 80 % des prises en charge sont ainsi assurées par les pompiers.
On peut donc dire ce que l'on veut, mais nous arrivons au bout d'une logique. Que se passera-t-il ensuite ? On renoncera au modèle du volontariat pour opter pour un modèle de sapeurs-pompiers professionnels, qui nous coûtera plus cher. J'attire votre attention sur ce point.