Oui, cela fait plus de deux ans que nous demandons à être entendus. Marie-Noëlle Battistel l'a bien dit : nous ne demandons pas une faveur, mais une cotisation au premier euro pour pouvoir répondre à la demande dans nos stations pendant les moments tendus de l'année. Les moniteurs font vivre nos territoires et permettent à toute la filière du ski de travailler tout en apportant une réponse professionnelle à la demande des clients dans le milieu à risque qu'est la montagne. Je pense donc que nous pouvons prendre le temps, et nous prendrons le temps qu'il faudra pour cela, d'apporter une réponse à la difficulté que nous soulevons, de façon responsable. C'est une question de justice sociale pour une profession, monsieur le rapporteur général, et c'est un sujet très important.