Madame la ministre, j'ai écouté religieusement votre réponse. Elle me laisse pourtant perplexe. Vous dites que la taxation proposée serait confiscatoire ; savez-vous que les marges actuellement perçues sont scandaleusement élevées, puisqu'elles sont de 100 % ? Les bénéfices restent importants, quand de telles marges sont taxées à 20 %. C'est une question de fond, qui doit être traitée. Un règlement ou une législation doivent permettre de lutter contre la « profitation », c'est-à-dire la fixation de prix abusifs.
Si les marges étaient diminuées, une taxation de 20 % serait acceptable. Le problème est que l'écart entre les marges et la taxation actuelle est trop important – c'est le signe d'un abus, d'un excès, et qu'une ressource de la sécurité sociale n'est pas optimisée