Quelle que soit notre appartenance politique, nous sommes tous préoccupés par la situation des hôpitaux et nous avons formulé des propositions qui s'expriment dans le débat parlementaire, notamment lors de l'examen du PLFSS. Le groupe Socialistes et apparentés a proposé de desserrer l'étau avant des états généraux qui devront poser des questions structurelles et envisager des solutions plus longues à mettre en oeuvre, dont les personnels soignants ne sentiront pas immédiatement le bénéfice.
Une condition était que le plan d'urgence soit financé. L'amendement décline nos propositions dans ce sens : en décalant de deux ans le remboursement de la dette sociale, qui est en bonne voie, on pourrait financer sans déséquilibrer les comptes publics les mesures d'urgence que nous suggérons.
On nous répond souvent que ce n'est pas seulement une question d'argent. Mais, pour prendre des mesures catégorielles, je ne vois pas d'autre solution qu'une augmentation numéraire des rémunérations.
Telles sont nos propositions, qui deviendront le patrimoine de tous ceux qui voudront bien s'en saisir, ou du moins en débattre. On a toujours le droit d'être en désaccord ; on n'a jamais celui de réduire les autres au silence.