Il vise à décaler de deux années l'amortissement de la dette sociale, afin de dégager des marges de manoeuvre pour financer l'hôpital public ainsi que la perte d'autonomie. Nous avons défendu tout à l'heure un amendement similaire, que vous avez repoussé en nous renvoyant au printemps de l'évaluation, monsieur le rapporteur général.
J'aimerais vous alerter, une fois encore, sur la situation dans laquelle se trouve l'hôpital public. Nous vous avons dit hier que vous êtes assis sur un baril. L'an dernier, nous vous avons alerté sur les retraites, sans succès ; chacun a vu comment cela s'est terminé.
Il n'est jamais très confortable, certainement – mais je ne siège pas au banc du Gouvernement – , de dire le contraire de ce que l'on a dit deux mois auparavant. J'aimerais bien ne pas revivre la même situation que celle que nous avons connue l'an dernier. Il est urgent d'agir. Lorsque le Gouvernement se dédit dans un délai de deux mois, ce sont tous les élus qui en subissent les conséquences.