Cet amendement propose de dissocier davantage le financement des hôpitaux de proximité de leur volume d'activité. De fait, celui-ci n'est que l'un des paramètres qui sont pris en compte pour déterminer ce financement ; mais c'est le paramètre principal.
Il en résulte une fragilité à laquelle ces hôpitaux ne peuvent ni faire face, ni trouver de remède, ou à laquelle ils remédient beaucoup plus difficilement que les autres établissements hospitaliers. Ainsi les hôpitaux de proximité situés dans un bassin de vie à la démographie peu dynamique voient-ils leur activité stagner et leurs ressources décroître mécaniquement d'année en année. C'est la raison pour laquelle le déficit cumulé de ces établissements a doublé entre 2015 et 2018 ; il s'amplifiera encore si nous n'apportons aucune correction au système.