Je reviens sur l'exemple de l'Île de La Réunion, monsieur le rapporteur général : si vous accordiez au service public de La Réunion les moyens nécessaires pour apporter les mêmes soins que le secteur privé, il le ferait ! Le privé ne serait plus le seul à assurer ces soins.
Il n'existe parfois pas d'autre solution que le recours au privé. Dans la région de Toulouse, on trouve ainsi quatre cliniques privées pour un établissement public. Certains patients sont contraints de se tourner vers le privé alors qu'ils ne bénéficient pas de la mutuelle adéquate et doivent assumer, de ce fait, des frais supplémentaires. Au cours d'une visite d'établissement privé, j'ai pu constater moi-même que les patients affiliés à la CMU sont certes acceptés, mais ne résident pas dans les mêmes chambres que ceux qui bénéficient d'une bonne mutuelle.
Il n'est pas anticonstitutionnel de privilégier le public pour qu'il puisse proposer les mêmes offres de soin que le privé. Les établissements publics sont essentiels pour soigner les Français.