Je maintiens l'amendement. Nombre d'éléments développés par M. le rapporteur général sont exacts. Néanmoins, je connais bien les financements du FIR dans ma région : certaines affectations auraient pu être différentes. Ainsi, le FIR est intervenu pour aider des CTPS – communautés professionnelles territoriales de santé – ou pour des opérations de numérisation, alors que d'autres subventions auraient pu y contribuer. Par exemple, la Mutualité sociale agricole nous aide à accompagner nos CTPS : c'est autant d'argent que le FIR pourrait économiser.
Des hiérarchisations sont nécessaires. Or la situation des urgences est gravissime. Entendez le message très fort qu'envoient les hôpitaux français, plus spécifiquement les services d'urgences. Hier, nous avons proposé d'autres modalités d'emploi des fonds du FIR, et il m'a semblé, monsieur le rapporteur général, que vous n'étiez pas complètement en désaccord. Vous pouvez faire des économies sur les exonérations de charges sociales dans les très grands groupes industriels. L'opposition peut parfois se révéler constructive, en faisant des propositions pour ne pas dépenser plus, mais pour dépenser mieux.