C'est un sujet sur lequel je me suis également investi et sur lequel j'ai déposé des amendements, après l'avoir déjà fait l'an dernier.
Nous avons le sentiment de payer deux fois : la première fois en distribuant des aides publiques pour la recherche – pour prendre un exemple parmi d'autres, j'ai cité hier les chiffres pour Sanofi, et ils sont élevés – ; la deuxième fois en remboursant des médicaments grâce à la sécurité sociale. Il faudrait d'ailleurs peut-être dire « au moins deux fois » !
Monsieur le rapporteur général, vous avez évoqué la licence d'office, outil que nous pourrions en effet mobiliser. Mais l'absence d'un pôle public du médicament nous empêche d'être crédibles sur ce sujet. Il me semble nécessaire d'avancer sur ce sujet.
Enfin, s'agissant du CEPS, il est indispensable de renforcer ses moyens pour qu'il puisse remplir ses missions : il doit fixer les prix, et pour cela il a besoin de différents éléments. Le service rendu du médicament ne peut pas constituer le seul critère de fixation du prix. Là encore, nous devons y réfléchir.