Les biosimilaires sont des médicaments qui font leurs preuves au quotidien, sont utilisés largement à l'hôpital – je pense par exemple à l'énoxaparine – et pourraient rendre tout autant service en médecine de ville, tout en permettant de réaliser des économies, au profit d'autres dépenses de santé – chacun, j'imagine, voit à quoi je fais référence dans la situation actuelle.
Supprimer cette possibilité de substitution dans la loi me semblerait envoyer un mauvais signal, même s'il s'agit de permettre de retravailler le texte en vue d'aboutir lors du prochain PLFSS à une mesure tout à fait cohérente, qui nous permette d'avancer sur la question des biosimilaires, comme d'autres pays européens sont en train de le faire.