Cette mesure permettra de légaliser des situations de fait que nous ne saurions nier et d'envisager de possibles réponses aux questions médicales qui ont été soulevées. Se pose toutefois la question de la filière d'approvisionnement. La France n'autorisant pas la production de cannabis, les traitements seront importés, ce qui pose les questions de la qualité des produits – je suppose que des dispositions seront prises en la matière – , de la souveraineté sanitaire, de la localisation de la production – c'est de l'hypocrisie que de l'interdire ici tout en l'utilisant tout de même… – et enfin de la maîtrise publique. Même si nous n'en sommes qu'au stade de l'expérimentation, il me semble opportun d'intégrer ces différents points à la réflexion.