Nous touchons là du doigt un élément essentiel. L'automaticité des prises en charge suppose de pouvoir identifier toutes les personnes qui, dans notre pays, n'ont pas de domiciliation et qui pour cette raison échappent à nos radars. Être humaniste, c'est être capable de mettre un nom, un prénom et une adresse sur tous ces visages. Pour informations, la loi ALUR – loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové – rend la domiciliation opposable, mais nous faillons cruellement à appliquer cette disposition dans l'ensemble des centres communaux d'action sociale de nos territoires. Je défendrai un amendement à ce sujet lors de l'examen de la seconde partie du projet de loi de finances.