Nous pouvons nous féliciter à juste titre de cet amendement, qui répond à l'une des priorités de la stratégie nationale de santé et de prévention, mais il est tout de même très paradoxal que, lorsqu'on parle de santé, il ne soit pas évident que l'on doive parler aussi de prévention – ce qui devrait pourtant, de toute évidence, être le cas. Si je me réjouis que l'on puisse désormais penser systématiquement à la prévention, je m'interroge en même temps sur le sens que nous donnons au concept de santé si nous ne sommes pas convaincus que la prévention se situe au coeur de cette notion. Je tenais à appeler l'attention de chacun sur cette réflexion car, comme dit le proverbe, mieux vaut prévenir que guérir. En matière de santé, la première des choses, c'est la prévention.