Je commencerai par répondre à Mme Valentin et M. Michels. Je partage votre avis : il faut mettre fin à l'exil de ces adultes, dont beaucoup se trouvent dans des situations complexes ; ils ont toute leur place en France . Les dispositions de cet article le permettront.
Monsieur le rapporteur général, nous partageons votre volonté d'évaluer ce dispositif. Il nous faut toutefois plus de temps que ce que vous prévoyez – nous réfléchirons, lors de la navette, à un report.
Nous lançons un immense chantier, qui était très attendu par les familles et les associations. Nous sommes le premier gouvernement à prendre à bras-le-corps le problème que constitue cet exil des adultes en Belgique. Nous disposons d'une belle occasion de travailler rapidement, de manière ciblée, en nous appuyant sur les trois ARS des régions concernées par la majorité des départs d'adultes handicapés, soit les Hauts-de-France, l'Île-de-France et Grand Est. Nous avons les moyens d'agir vite, comme on nous le demande.
Bien sûr, nous partageons le souhait qu'un rapport d'évaluation soit rédigé. Il nous faudrait simplement un peu plus de temps que prévu dans l'amendement pour le faire. Avis favorable.