Je parlerai au nom de Marc Delatte, qui est à l'initiative de l'amendement adopté en commission des affaires sociales – je tiens d'ailleurs à le féliciter.
L'amendement est né d'un constat : depuis de nombreuses années, des familles traversent la frontière pour leurs proches handicapés, parce que ceux-ci n'ont pas trouvé le soutien et les structures adaptés. C'est une réalité quotidienne dont le Gouvernement, les élus et les collectivités territoriales ont pris conscience ces dernières années, comme Mme la secrétaire d'État vient de le rappeler. De réelles avancées sont à saluer : la nouvelle stratégie pour l'autisme, les mesures en faveur des proches aidants annoncées récemment. Il faut poursuivre nos efforts avec les familles et les associations. Il ne s'agit pas de rédiger un énième rapport : cette proposition est née d'une réflexion éthique témoignant de la solidarité nationale et du respect de la dignité de chacun. Chers collègues, nous espérons que dans cette assemblée, pas une voix ne manque pour adopter cet amendement à l'article 38.