L'avance des frais médicaux pose des problèmes à certaines familles, représente un frein à l'accès aux soins et entraîne un renoncement de fait pour, semble-t-il, un tiers de nos concitoyens.
Le tiers payant existe déjà en partie, notamment dans les laboratoires et les pharmacies, mais il est difficile de savoir qui le pratique et qui le refuse. Voté par le gouvernement précédent, socialiste, le tiers payant a été supprimé à la fin de l'année 2017. Nous en avons parlé à plusieurs reprises, madame la ministre, car cette question revient chaque année ; je me souviens avoir retiré un amendement l'an dernier, ou il y a deux ans, dans l'idée de travailler ensemble à l'extension du tiers payant : je vous fais confiance sur ce sujet, car je sais que vous y tenez.
Le tiers payant doit maintenant se généraliser, d'autant que, comme l'a souligné mon collègue Pierre Dharréville, si les mutuelles n'étaient pas, au contraire de la Caisse nationale d'assurance maladie, techniquement prêtes pour le mettre en oeuvre, elles le sont aujourd'hui, comme elles nous l'ont confirmé lors des auditions préparatoires à l'examen du PLFSS. Il n'y a donc plus d'obstacle à la généralisation du tiers payant.