La recommandation de la HAS sur le parcours du patient douloureux a pris un peu de retard : elle est désormais prévue pour 2020. Elle servira de base à l'expérimentation prévue dans le cadre de l'article 51 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018, qui a été soumise au comité technique d'évaluation des expérimentations instauré par le même article. Tout est donc prêt ; nous n'attendons plus que la recommandation.
Par ailleurs, comme le rapporteur général l'a évoqué, nous travaillons régulièrement avec la Société française d'étude et de traitement de la douleur, qui a créé plus de 250 structures labellisées, répondant à un cahier des charges. Ses publications, comme le livre blanc de la douleur 2017 et le fascicule La Douleur en questions de 2018, résultent de remontées d'information ; à ce titre, elles me paraissent répondre à votre souhait d'un rapport sur les expérimentations de prise en charge de la douleur.
Cela dit, je vous rejoins concernant la nécessité de donner une nouvelle impulsion à cette politique, qui touche aussi aux soins palliatifs. Je suis en train d'y travailler. Il faut en permanence s'assurer que les bonnes pratiques sont déployées sur l'ensemble du territoire.