Je ne prendrai plus la parole sur cet article après cette intervention, mais il me tenait à coeur de remercier M. Dharréville pour son travail sur ce sujet, mais aussi de rendre hommage aux aidants, à ces « tata France » que nous connaissons tous dans nos entourages – ces magnifiques tantes qui aident leur nièce en difficulté scolaire à faire ses devoirs, qui s'occupent de leur maman vieillissante, qui lui apportent le pain et le journal chaque jour, puis qui deviennent, après le décès de cette maman, le pilier de la famille. Quelque temps plus tard, un mari s'affaiblit, une maladie se déclare et cette fameuse tata France commence à prendre soin de lui, sans que l'on sache si c'est par instinct ou par amour. Elle devient ainsi ce que l'on appelle, familièrement peut-être, un proche aidant. Étant âgée de plus de 70 ans, hélas, tata France ne bénéficiera pas du congé de proche aidant. Elle risque de se croire invisible et de considérer que l'on ne pense pas à elle dans cet hémicycle. C'est pourquoi il me tenait à coeur d'intervenir sur cet article, pour dire à toutes ces tatas France qu'elles ne sont pas invisibles et qu'elles forcent notre admiration, notre sympathie, notre respect et notre fierté. Bravo et merci à elles ! Ce sont de très belles personnes.