Cet amendement d'Émilie Bonnivard vise à réintroduire le principe d'universalité, qui fut, pendant plus de cinquante ans, à la base de la politique familiale française tant enviée par nos voisins. Cela signifie que celle-ci s'adressait à tous les Français, sans distinction sociale, et reposait sur l'idée que chaque enfant à naître est une chance pour l'avenir de son pays, quelles que soient les ressources dont disposent ses parents.
Pour instaurer ce principe d'universalité, la politique familiale appelle des outils dits « de redistribution horizontale », c'est-à-dire des mécanismes de solidarité des familles sans enfant envers les familles avec enfant, pour que la naissance d'un enfant ne porte pas atteinte au niveau de vie des parents, quels que soient les revenus de ces derniers.