Il s'agit d'une mesure favorable, qui fait suite à la décision du Président de la République de revenir sur la mesure que vous aviez adopté l'année dernière – à savoir la désindexation de l'ensemble des pensions de retraite – et de revaloriser à hauteur de 1 % toutes les pensions de retraite d'un montant de moins de 2 000 euros pour une personne seule. Si cette mesure représente un coût considérable pour les dépenses publiques, elle fait suite à la remarque émise à de nombreuses reprises dans l'hémicycle, et jusqu'au sein même de la majorité, que la situation était peut-être difficile pour les retraités les plus précaires. La décision a donc été prise, et nous la soutenons.
Cette mesure favorable concerne, le rapporteur général l'a dit, 80 % des retraités, ceux qui ont les pensions les plus basses : leurs pensions seront réindexées sur l'inflation.
Je passe sur toutes les autres mesures d'augmentation importante des minima sociaux que nous prenons. Je pense à l'ASPA, l'allocation de solidarité aux personnes âgées, qui aura gagné 100 euros en deux ans et demi, ou à l'AAH, l'allocation aux adultes handicapés, dont le montant a été lui aussi augmenté. Tous les minima sociaux, notamment le RSA – le revenu de solidarité active – , sont indexés sur l'inflation.
Je crois sincèrement que les mesures que prend ce Gouvernement sont justes. Je pense aussi, bien évidemment, à tout ce que nous faisons par ailleurs en faveur du pouvoir d'achat, en particulier à la revalorisation de la prime d'activité, à la nouvelle complémentaire santé solidaire, qui s'adresse notamment aux personnes âgées, lesquelles pourront accéder à une complémentaire santé de qualité pour moins de 1 euro par jour, soit 30 euros par mois. Ce sont des mesures extrêmement positives. Nous pouvons nous enorgueillir d'être très attentifs et de savoir bien différencier dans les politiques publiques ce qu'il convient de faire pour les plus précaires et les mesures en faveur du travail et de l'emploi.