La présentation de qualité que vous nous avez faite nous permet de constater que nous nous inscrivons tout à fait dans la ligne de la loi de programmation militaire, ce qui n'a pas toujours été le cas dans le passé. Tous ici, nous ne pouvons que nous en féliciter.
En cette année 2019, le soixante-dixième anniversaire de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord a été célébré, d'une certaine manière, en catimini – sans doute de peur que le locataire actuel de la Maison-Blanche ne trouble les cérémonies. Parlant aussi au nom de mes collègues de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, je souhaiterais que vous nous rappeliez le montant des engagements de la France au sein de cette organisation, sachant que nous en sommes le troisième contributeur, à hauteur de 10 % de son budget, en ce qui concerne tant le fonctionnement que les différents engagements.
Certaines opérations sont menées par les alliés et non par l'Alliance en tant que telle. Je pense, par exemple, à l'opération Barkhane, à travers laquelle nous n'intervenons pas seulement pour nous-mêmes : nous le faisons pour l'ensemble des pays de l'Europe, mais aussi de l'Alliance en général. Vous semblerait-il possible de faire en sorte – et nous pourrions relayer ce message au sein de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN – que le caractère global de ces OPEX soit pris en compte, de manière à alléger le surcoût, supporté par le seul ministère de la défense français ?