Permettez-moi tout d'abord de saluer la belle revalorisation de la PMI pour le conjoint survivant d'un grand invalide de guerre ayant agi comme une tierce personne pendant plus de quinze ans.
Je souhaite vous poser brièvement quelques questions. Tout d'abord, avez-vous prévu de réunir la commission tripartite souhaitée par les associations depuis plusieurs années et, si oui, sur quels thèmes ?
Ensuite, où en est la parution du décret relatif aux tarifs sociaux sur les réseaux ferroviaires ? Nous avons beaucoup travaillé par ordonnances sur la SNCF mais un vide existe concernant la réduction tarifaire accordée aux anciens combattants : nous attendons un décret.
Enfin, il est vrai que le monde combattant vieillit, mais il intègre de nouvelles générations composées de ceux qui ont servi en tant que Casques bleus ou, dans un autre contexte, en Afghanistan. La question se pose donc de savoir si le droit à réparation tel qu'il a été créé il y a un siècle est encore adapté à ces nouveaux anciens combattants.
Puisque vous avez évoqué l'Institution nationale des invalides (INI), je rappelle que nous avions beaucoup insisté, l'an dernier, sur la qualité du projet de cette institution, qui doit devenir la Maison du post-trauma. Or, l'intervention, sans doute un peu maladroite, d'un architecte des Bâtiments de France a provoqué un certain retard. Peut-être pourrez-vous nous en dire un mot.
Pour conclure, l'ONACVG – j'aurai l'occasion d'y revenir lors de la présentation de mon rapport – est un établissement important : tout le monde l'identifie et connaît son adresse. Je vous remercie donc de maintenir sa répartition territoriale, notamment dans les départements ; ce maintien est salutaire.