Ma question rejoint celle de M. Blanchet. Au lieu de réfléchir à des scénarios difficiles à mettre en oeuvre pour 750 000 jeunes – je pense, bien entendu, au SNU –, pourquoi ne pas mettre davantage l'accent sur le SMV, qui est un véritable succès ? Dans ce dispositif qui s'adresse à des jeunes désocialisés, ceux-ci sont volontaires, bénéficient d'un encadrement resserré, d'une formation de longue durée et leur taux d'insertion est de plus de 70 %. Pourtant, il n'existe que six centres de SMV en métropole. Ne pourrait-on pas imaginer un centre par région ? J'ajoute que, lorsque j'ai vanté, il y a quelques semaines seulement, ce dispositif auprès du président de la région Centre, je me suis aperçue qu'il ne le connaissait pas du tout…