Certes. Sa mise en oeuvre n'est pas obligatoire ; elle repose souvent sur la volonté d'un principal de collège ou d'un enseignant, qui souhaite en faire un projet interdisciplinaire dans l'établissement. Les jeunes s'engagent à participer, hors temps scolaire, le mercredi et le samedi, à certaines activités, souvent encadrées par les armées. Notre rôle est donc important parce que nous mettons à disposition des ressources humaines, mais la mise en oeuvre des projets, au sein des établissements scolaires, ne dépend pas de nous. Je suis favorable au développement de ce dispositif, là où c'est possible, où des unités militaires sont susceptibles d'encadrer les jeunes, quelques heures au cours de la semaine, et travailleraient avec tous ceux qui souhaitent aller en ce sens.