Nous en avons : ces archives nous ont été transmises par le ministère de l'intérieur, mais nous les avons mises à l'abri car elles sont en mauvais état. Elles sont toutefois consultables.
Dès lors que les critères d'éligibilité sont respectés, nous pouvons peut-être simplifier les choses et faire évoluer le règlement d'intervention. Je suis prête à en discuter avec vous.
Voici encore quelques précisions pour finir : 790 dossiers complets sont enregistrés et seront instruits au fur et à mesure ; certains ont été rendus irrecevables parce que le camp évoqué n'était pas répertorié ; un autre a été rejeté parce que les revenus du foyer demandeur étaient trop élevés. Par ailleurs des recours gracieux ont été déposés pour contester les montants attribués, jugés insuffisants. Sept recours contentieux ont également été déposés, pour les mêmes motifs que les recours gracieux. Enfin, un recours porte sur un dossier qui n'a pas encore été examiné : ils se plaignent avant d'avoir mal !
Le sentiment d'appartenance à la nation doit faire l'objet de notre travail au quotidien, avec toute la jeunesse et la participation du monde combattant. Il n'est peut-être pas nécessaire de multiplier les cérémonies. Les symboles républicains sont maintenant partout. Ainsi, la Marseillaise est chantée dans les établissements scolaires, ce qui participe à ce sentiment d'appartenance. Ces pratiques avaient été abandonnées pendant de très nombreuses années, et les résultats n'ont pas été formidables. Il faut continuer à travailler sur ces sujets, notamment les thèmes mémoriels, et nous le faisons main dans la main avec l'éducation nationale – je sais que Jean-Michel Blanquer y est très attaché.
Pour finir, et même si les statues ne sont pas encore fixées, si certains d'entre vous le souhaitent, nous pouvons organiser une visite du monument aux OPEX avant son inauguration. Nous le ferons avec grand plaisir.